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Page:Albanès,Les mystères du collège,1845.djvu/86

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MYSTÈRE

haut, afin que tout le monde pût voir : « Tenez, voyez cet animal ! — Ah ! s’écrie l’un, c’est un cochon d’Inde. — Et de la grosse espèce encore ! » ajoute un autre.



En moins d’une seconde tout le réfectoire est en branle, la lecture interrompue, et le pion aux abois ! De tous les points partent des éclats de rire superbes, homériques !

             Et chacun, malgré soi, l’un sur l’autre porté,
             Faisait un tour à gauche, et mangeait de côté.

Ah ! il n’est pas du tout certain que le jour où Cicéron et Pompée ont mangé chez Lucullus, ils aient ri d’aussi bon cœur !

À ces bons et succulents légumes-là, nous n’oublierons certainement pas de joindre la pomme de terre, légume aussi sain que peu dispendieux, et que nous devons au savant Parmentier, de farineuse mémoire. Ah ! pour celui-là, et c’est