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Page:Alberti- De la statue et de la peinture, 1868.djvu/108

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DE LA PEINTURE


que disent les mathématiciens, qu’aucune ligne coupant cette zone ne peut déterminer des angles égaux avec la circonférence, si ce n’est celle qui passe par le centre.

Mais revenons aux superficies. D’après ce que j’ai dit ci-dessus, on peut facilement comprendre qu’en changeant le trait d’un contour, la superficie perd son premier aspect ainsi que son ancienne dénomination, et que, si, par hasard, elle était un triangle, elle pourrait devenir quadrangulaire ou polygonale. On dira qu’un contour est changé toutes les fois que les lignes ou les angles qui le déterminent seront multipliés, diminués, allongés, rendus plus obtus ou plus aigus. Cela nous avertit de dire quelque chose des angles.

Un angle est formé par l’intersection mutuelle de deux lignes à l’extrémité d’une superficie. Il y a trois sortes d’angles : l’angle droit,