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Page:Alberti- De la statue et de la peinture, 1868.djvu/34

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PROLOGUE.

analytique, qui serre le frein à l’imagination de l’homme, lequel, suivant le dire de Platon, a plus besoin de plomb que d’ailes, voilà ce qui fait le grand artiste, si l’on y ajoute la liberté ; car ici comme à Ithaque, à cette heure comme au temps du fidèle Eumée, la providence de Zeus enlève la moitié de sa vertu à l’homme tombé dans la servitude.

Mais, comme il est sage de faire son profit de l’expérience des gens d’âge, lis donc, ami, ces petits traités d’Alberti, dont tu trouveras bon que l’esquisse la vie à grands traits, afin que nous fassions plus ample connaissance avec notre auteur et ses ouvrages.