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Page:Alfred Franklin - Les ruines de Paris en 4875.pdf/79

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On ne saurait vraiment trop admirer l’intelligence de ces hommes encore à demi sauvages. Sans cesse en contact avec nous, ils s’efforcent de surprendre les secrets de notre civilisation, et se les approprient un à un avec une rapidité prodigieuse. Plusieurs de nos procédés ont été déjà perfectionnés par eux, et notre pays leur est redevable de nombreuses inventions, que nous nous sommes empressés d’adopter.

Nos institutions politiques leur sont aujourd’hui connues dans leurs moindres détails, et ils les critiquent tout haut. Chose étrange, dès qu’ils abordent ce sujet, la passion les emporte et la raison semble les abandonner. Ces barbares, absolument étrangers, il y a quelques mois, à notre organisation sociale, sur ce point encore