qu’on avait supprimé les chiens par terreur de l’hydrophobie.
Quant à l’inexistence des trottoirs, serait-ce par une mesure radicale des pères Lapudeur piémontais qui, ne pouvant faire disparaître, en leur ville, la galanterie dite « de trottoir », auraient purement et simplement rasé ce théâtre habituel des sollicitations impudiques ?
Ce que notre grand Darwin définissait : Abolir l’organe en supprimant le milieu.
Contrairement à une vieille croyance populaire qui veut qu’on ne trouve pas de haricots à Soissons, ni, à Caen, de tripes à la mode de Caen, on rencontre, à Turin, d’excellent vermout de Turin. On le prend soit pur, soit additionné d’eau de Seltz.
Le prix en varie, selon les établissements, de 15 à 30 centimes.
On peut également se procurer dans les cafés de Turin des glaces (gelati) exquises et fort peu coûteuses.
Je viens de parler des cafés de Turin ; ils existent en fort petit nombre.