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Page:Allais - À l’œil.djvu/37

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SUPÉRIORITÉ, PARFOIS,
des petits restaurants où l’on mange des tripes, sur les plus luxueux cabarets en vogue.


Comme on n’aime pas les tripes à la maison et que je professe l’horreur du despotisme alimentaire, quelle joie quand, m’offrant l’occase d’un solo extra home déjeuner, je puis m’envoyer deux ou trois portions de ces succulences à modalités caennaises, arrosées d’une bouteille de cidre mousseux, avec, pour terminer, un morceau de livarot.

J’aperçois errer sur les lèvres de quelques raffinées lectrices un léger crisp de dégoût : des tripes, du cidre, du livarot, quelle nutrition canaille !

Que voulez-vous… belles dames ?

Faut-il que tous les goûts soient dans la nature ?