La société a-t-elle le droit d’enfermer un sauveteur quasi professionnel ?
Admettant qu’elle le possède, ce droit, ne commet-elle pas une grosse imprudence en l’exerçant si légèrement ?
En l’exerçant, ne pourrait-elle pas instituer des prisons situées sur le littoral de la mer, au bord des rivières, partout enfin, où un être humain risque de trouver le trépas par noyade accidentelle ?
Au moindre appel, un simple déclic ouvrirait à l’intrépide sauveteur l’huis de son cachot et la lourde porte de la geôle.
Et puis, un acte quelconque de dévouement civique ne devrait-il pas, considéré comme les anciennes exemptions scolaires, entraîner un certain décompte sur les exigences de cette vieille rosse de Vindicte publique ?
Autant de questions sur lesquelles nous comptons revenir, après nous être entouré de mille lumières appropriées.