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Page:Allais - Amours, délices et orgues.djvu/229

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LA PROFESSION TUE LES SENTIMENTS

s’informe d’eux-mêmes, du pays, des voisins, entre autres d’un certain Lamitouille, sur lequel il s’exprime en termes relativement peu flatteurs :


Et c’lui qu’abus’ des mots en us,
Ce vieux bandit d’pèr’ Lamitouille,
L’ patron du café Terminus,
Est-il toujours aussi fripouille ?


etc., etc.

À retenir les deux couplets finaux où l’on trouve, heureusement réunies, toutes les qualités du jeune maître, rehaussées encore d’une pointe d’attendrissement :


Mon cher papa, ma chèr’ maman,
Je n’vous en dis pas davantage,
Parce que me v’là précisément
Arrivé juste au bas d’la page.

Avec Gustav’ le rigolo,
Tout à côté, j’vas prendr’ un verre.
La cuite au prochain numéro !
J’vous embrass’ bien, chers père et mère.