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Page:Allais - Amours, délices et orgues.djvu/24

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AMOURS, DÉLICES ET ORGUES

Ce fut alors une joie par toute la chambre.

Mariés depuis tantôt huit ans, les époux Duzinc n’avaient jamais pu, malgré d’incessants labeurs, obtenir l’ombre d’une progéniture.

À quoi tenait cet état de choses ? On ne sait pas. La faute à l’un ? La faute à l’autre ? La faute aux deux ?

Quien sabe ? comme disait Montaigne au toréador qui le rasait de ses questions indiscrètes.

Du coup, M. Duzinc décida qu’il n’irait pas à son bureau ce jour-là.

Père ! il allait être père !

Au déjeuner, sauta le bouchon du mousseux Léon Laurent.

Et au dîner aussi.

À la santé du petit !

Ou de la petite !

La grossesse de madame Duzinc se pré-