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Page:Allais - Amours, délices et orgues.djvu/274

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AMOURS, DÉLICES ET ORGUES

Déjà, en octobre dernier, M. Mac Larinett, le crack écossais bien connu, m’avait lancé un défi, un bizarre défi : qui de nous deux ouvrirait le plus de parenthèses, en dix minutes anglaises (la minute de Greenwich correspond assez exactement à soixante de nos secondes françaises).

Cette fois, j’acceptai.

La lutte, d’après l’avis de M. Pierre Laffitte, l’éminent matchologue, fut des plus passionnantes.

Au bout des cinq premières minutes, tout le monde me croyait battu.

Moi-même, je me reprochais déjà d’avoir risqué une si grave épreuve au lendemain d’un banquet à Cecil Hotel, quand, soudain, je me sentis rentrer en forme.

À la septième minute, j’avais rattrapé l’avance du champion écossais.

À la neuvième, je le doublais, et finale-