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Page:Allais - Amours, délices et orgues.djvu/40

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AMOURS DÉLICES ET ORGUES

de notre vieux camarade W.-D. Forrest, le publisher de Paragraphs, devint tout de suite mon ami.

Le français qu’il parlait était un français irréprochable déjà ; seuls, quelques mots auraient gagné à être plus correctement prononcés.

Ainsi, il disait flott, pott, comme si ces mots, à l’instar de son nom, eussent comporté deux t.

Sur une simple observation, il rectifia ces petites imperfections, et parla bientôt aussi purement que M. Lebargy.

Je me suis beaucoup attaché à mon ami Bott, esprit original, et tout de primesaut.

Un matin que je l’avais rencontré sur la plage, il me proposa un match à la carabine.

J’acceptai d’autant plus volontiers que je connais les personnes qui tiennent le tir, jeunes et délurées Montmartroises dont la