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Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/113

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demande un peu ! Et dire qu’il a fini son temps et qu’on va le remettre en liberté ! Mais il va avoir affaire à moi !

— Eh bien, messieurs, Blaireau n’est pas coupable, Blaireau a été condamné injustement !

La foudre fût tombée subitement sur tous ces messieurs que leur stupeur eût été certainement plus considérable, mais, tout de même, ils furent bien étonnés de cette déclaration.

— Qu’est-ce que vous nous chantez là, Fléchard ?

— Je ne chante pas, messieurs…, j’avoue, car dans cette ténébreuse affaire Blaireau, le vrai coupable, je viens d’avoir l’honneur et le plaisir de le déclarer à mademoiselle Arabella de Chaville, c’est votre serviteur.

L’inquiétude de M. Dubenoît s’accentuait de plus en plus fort.