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Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/192

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M. de Hautpertuis fut piqué au vif.

— Mon cher monsieur Dubenoît, j’ai organisé dans ma vie soixante et onze fêtes de charité à la suite de catastrophes diverses. J’ai sauvé de la misère des Péruviens, des Turcs, des Portugais, des Chinois, des Moldo-Valaques, des Égyptiens… Il serait plaisant que je ne réussisse pas, la première fois que j’organise une fête au bénéfice d’un compatriote.

— Si vous connaissiez Montpaillard, vous ne parleriez pas ainsi.

— Je réponds de tout !

— Nous en recauserons… Messieurs, je vous quitte, on m’attend à la mairie.

Il était temps que M. Dubenoît sortît, il allait éclater.