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Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/273

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M. Dubenoît aurait énormément ri dans sa barbe, s’il avait eu une barbe, mais, par malheur, il était entièrement rasé.

Ah ! voici quelques personnes !

C’est Me Guilloche et sa famille.

Après un court échange de paroles avec le garde champêtre tous ces gens pénètrent sans payer, Guilloche tient à s’en expliquer.

— Nous nous sommes permis, mon cher Blaireau, ma famille et moi, d’entrer à votre fête sans payer…

— Mais vous avez bien fait, monsieur Guilloche, vous avez bien fait !… Comment me trouvez-vous ?

— Splendide, Blaireau, splendide ! Décidément, vous étiez fait pour porter l’habit noir.

— J’t’écoute ! ça me va mieux que les cochonneries que vous m’aviez mises sur le dos l’autre jour, hein, farceur !