Aller au contenu

Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/288

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tis : se mettre en colère contre l’entêté ou prendre pitié de l’imbécile.

Le parti de la générosité l’emporta.

— Allons, vieux frère, je ne t’en veux pas… Viens trinquer avec moi, sans cérémonie.

Parju ne broncha pas.

— Mademoiselle, deux verres de champagne, s’il vous plaît… À la tienne, Parju !

Parju ne broncha pas.

— Tu ne veux pas trinquer ?… Eh bien, à la tienne, tout de même.

Et Blaireau vida les deux verres en murmurant :

— Andouille, va !

Puis il ajouta :

— C’est à se demander si le gouvernement n’est pas fou d’avoir des gardes-champêtres de ce calibre-là !