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Page:Allais - L’Arroseur.djvu/125

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L’ARROSEUR

Et voici que ses regards se firent gentils comme tout, pleins d’accortises, avec, au fond, un peu de rigolade.

Le lendemain, nouvelle et irrésistible bouteille d’eau de Sedlitz.

Les regards de la petite devinrent sourires engageants, puis mines impatientes : « Quand vous voudrez ! »

Et le soir de ce jour, sans que j’aie jamais su comment cela se fit, j’entrais chez l’idole, bien décidé à faire couronner ma flamme.

Pauvre flamme !

Elle eut une piteuse allure, ma flamme, ou plutôt elle n’eut point lieu !

Noyée, éteinte sous l’eau de Sedlitz, ma flamme !

Je m’étais trop purgé !