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Page:Allais - L’Arroseur.djvu/89

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L’ARROSEUR

Et puis, mon ingéniosité native reprenant le dessus, il me vint une idée à la fois simple et géniale.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je suis sûr, astucieux lecteurs, que vous avez déjà deviné.

Sans dire un mot de mon projet au pauvre rémouleur, je pris l’express de Paris, et, de la gare, je ne fis qu’un bond, rue Brunel, chez le jeune et intelligent Comiot, mon constructeur ordinaire.

Ce jour-là une nouvelle machine était inventée, le vélo-meule !

Il exerce son métier tout en pédalant.

Imaginez-vous une bicyclette comme toutes les autres, avec cette différence que la roue de devant, au lieu d’être garnie d’un pneu, est habillée d’un revêtement en pierre meulière,