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Page:Allart - L Indienne.djvu/113

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et faibles qui ne voient que ce qu’on leur montre, et croient faire une merveille en faisant plus qu’on ne leur demande. Ils venaient de mettre en branle des choses trop fortes pour leurs mains et dont ils n’avaient pas prévu le poids.

Julien était dans ces idées quand M. Bolton entra dans son cabinet. M. Bolton, qui avait une santé de fer et dont le visage ne trahissait nulle impression, avait pourtant l’air fatigué. Julien avait contribué à sa nomination au Parlement.

« Cher Bolton, s’écria-t-il en le voyant entrer, que dites-vous de tout ceci ? est-ce pour appuyer ce bill que vous voilà dans la Chambre des communes ? »

M. Bolton était grave ; il se trouvait dans une position délicate ; si ses élec-