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Page:Allart - L Indienne.djvu/142

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qui l’attachait à la constitution, faisaient des nuits du Parlement le bonheur et la force de sa vie ; ses idées le pressaient ; il savait ce qu’il dirait sans l’avoir préparé, car il devait répéter les pensées qui troublaient jusqu’à son sommeil : le moment, la Chambre, l’émotion, donnaient la couleur à son discours. Le jour arriva où il devait parler. Anna, ne pouvant pas aller l’entendre (l’entrée de la Chambre est interdite aux femmes), voulut le conduire en voiture à la porte du Parlement ; quand il fut entré dans ces bâtimens où il allait l’oublier, elle fit arrêter sa voiture devant l’église de Westminster, contemplant un moment les alentours animés de la Chambre : les portes, les entrées, les sorties, les arcades, bien éclairés ; le bâ-