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Page:Allart - L Indienne.djvu/144

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tant, se trouvait séparé des masses autant par ses travaux que par ses sympathies ? Les trésors de l’Inde entretenaient ce luxe : son empire immense, cent millions d’hommes étaient tributaires de ce millier d’hommes superbes qui ne daignaient pas s’informer si l’Inde était heureuse ou si elle était belle ; une grandeur factice, brillante seulement par des combinaisons et dans les murs de Westminster, les laissaient étrangers aux faciles joies des riantes contrées, aux inspirations de la nature, à la religion exaltée comme à la philosophie oisive des peuples contemplateurs. Pourquoi l’Indostan n’avait-il jamais su se montrer ainsi dans la civilisation et dans la politique ? Le ciel, jadis, n’avait-il pas béni l’Asie ? Fameuse par sa cul-