Page:Allart - L Indienne.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
173

dre à vous retarder. » Que l’Indienne était heureuse ! qu’elle fut tendre avec son amant !

« Que tu m’as bien reçu ! lui disait Julien ; que tu es passionnée ! que je suis reconnaissant ! »

Heureux jours, heureux instans où l’homme et la femme s’entendent dans une mélancolique et délicieuse union, vers laquelle ils ne se reportent ensuite qu’avec d’éternels regrets ! Celui qui les décrit trouve à leur souvenir plus de larmes que d’éloquence, et la parole des hommes n’a pas reçu le don de peindre les plus intimes émotions de l’âme. À la prochaine ville, Julien et l’Indienne s’arrêtèrent ; ils restèrent là deux jours dans le ravissement, dépassant tous les autres d’un amour ancien ré-