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Page:Allart - L Indienne.djvu/204

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mais il ne prit plus l’Indienne par les deux mains pour la jeter violemment sur un canapé ; elle cherchait des scènes sans en pouvoir amener, taquine et calmée seulement par l’impatience de Julien. Au lieu de la distraire par des soins, il cherchait à la ranimer par des questions publiques où il s’exerçait en causant avec elle.

« Vous parlez toujours des Indes, lui disait-il, semblant croire que nous ne possédons pas d’autres pays ; mais nous possédons des établissemens sur tous les points du globe, des colonies nombreuses : nous avons au nord de l’Amérique une vaste contrée où règnent nos institutions, nos habitudes, le génie de l’Angleterre, et qui ne se développera pas moins puissante un jour que les