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Page:Allart - L Indienne.djvu/216

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dans les champs où l’on n’a pas encore bâti, qui s’étendent derrière Grosvenor-square jusqu’à la Tamise. En arrivant là le jour était si triste que l’Indienne fut au moment de retourner dans la ville ; car les rues, animées par le monde, et sans espace, semblent moins sombres que les champs effacés au loin par le brouillard, et respirant le silence et l’immobilité de ce climat déplorable. Anna marcha jusque sur les bords de la Tamise ; un chemin qui la côtoie offre une agréable promenade ; la marée montait rapidement à ce moment ; la rivière, dégarnie des deux côtés et chargée de limon, se remplissait insensiblement ; des bateaux se détachaient les uns après les autres pour se servir du nouveau courant, et des barques lé-