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Page:Allart - L Indienne.djvu/219

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mort, elle s’avança vers madame Bolton, qui lui conta qu’elle venait de perdre un frère qu’elle avait beaucoup aimé.

« Il est mort sans que je l’aie vu, dit-elle ; je reviens à l’instant avec mes enfans de son tombeau élevé à la campagne ; sa femme nous avait séparés, elle aimait à vivre seule en famille ; je n’allais jamais chez mon frère sans être invitée. Ne recevant point d’invitation de ma belle-sœur, je croyais qu’il allait mieux, quand j’ai appris sa mort. Je sais qu’il m’a demandée plusieurs fois ; mais sa femme et ses enfans l’entouraient. Je regretterai toute ma vie de ne lui avoir pas rendu de derniers soins.

— Il faut bien vous consoler, lui