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Page:Allart - L Indienne.djvu/232

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l’Indienne payait cher quelques jours de bonheur. C’était dans ces mélancoliques pensées qu’elle assistait aux réunions d’Hampshire. Un matin où la famille prenait le thé, Anna, parcourant un journal, lut : « M. Julien Warwick, qui était déjà malade depuis plusieurs jours, s’est trouvé mal hier dans la Chambre ; il a fallu le transporter chez lui. » Le même jour, Anna avait reçu un court billet de Julien, qui ne parlait pas du tout de sa santé. La rapidité du billet l’effraya alors ; en vain lady Hampshire chercha à la rassurer, en lui disant que peut-être le journal s’était trompé, l’Indienne voulut retourner à Londres à l’instant ; elle fit ses adieux à la famille réunie autour d’elle, et partit.