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Page:Allart - L Indienne.djvu/261

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très-souffrant, faisant entendre des plaintes si touchantes que l’Indienne en fut hors d’elle-même. Madame Bolton vint la rejoindre alors, mais la froideur de cette anglaise impatientait Anna, dont l’âme vibrait aux gémissemens de son amant, et dont la jalousie, quand il était souffrant, ne voulait voir personne autour de lui. Julien remis voulut retourner au salon. Son médecin vint une heure après : c’était un homme célèbre, qui avait su jouer habilement avec cette pharmacie anglaise, qui fournit une médecine pour chaque douleur ; il ordonna à Julien une potion pour la nuit. Anna s’effrayait des remèdes ; M. Cooper, le médecin, la plaisanta sur sa crainte, car c’était un homme gai et fin qui, cherchant le secret des carac-