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Page:Allart - L Indienne.djvu/309

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famille de sauvages qui le reçut bien.

Les sauvages qui habitent autour des colonies, à la Nouvelle-Galles, sont accoutumés à voir des blancs ; quelquefois les convicts, rompant leurs chaînes, les rejoignent au désert, préférant vivre avec ces sauvages à vivre prisonniers. La loi anglaise permet alors de tuer les fugitifs ; Thomas ne l’ignorait pas : il se promit de ne plus retourner du côté de la colonie. Ces sauvages forment une faible population, disséminée sur le sol, et divisée en familles de quatre ou sept personnes. Le pays fournit si peu pour vivre dans certaines parties, et manque si complètement d’eau, que l’homme n’a pu se réunir en société. La famille où Thomas venait d’être introduit se composait du père, de la