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Page:Allart - L Indienne.djvu/33

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et il reçut le lendemain le billet suivant :

« Je ne vous reverrai plus : je craignais de m’attacher à un homme qui n’était pas pour toujours dans les Indes. Votre brusque départ m’a fait savoir ce qu’on souffre dans l’absence ; je ne vous en veux pas, vous aimez autrement que moi ; vous êtes d’un autre pays. Je suis fille d’un Anglais, mais ma mère était Indienne ; son caractère, ses affections ne ressemblaient en rien à celles des sœurs de mon père. Une Anglaise sera heureuse avec vous, elle pourra ne jamais vous quitter. Gardez mon souvenir, je vous aimerai toujours : attribuez ma faiblesse à cette race d’Asie, tant décriée chez vous ; et la force qui me fait triompher, à ce qu’il y a d’anglais