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Page:Allart - L Indienne.djvu/58

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remplie, elle pleura long-temps, et souhaita ardemment son retour. Le lendemain elle reçut de lui un mot aimable qui la consola ; et quand vint le soir, comme elle n’avait plus qu’une nuit à passer pour le voir, elle s’endormit dans la joie ; mais son réveil fut triste, car on lui remit une lettre de Julien qui lui disait être retenu chez lord Hampshire pour des affaires importantes. Passe-t-il aux Torys ? se demanda-t-elle, et quelle est donc la force de ces opinions qu’il ne doit pas changer ? Elle dîna seule et triste. Comme elle rentrait, plus tard, dans sa chambre, sans l’espérance de voir Julien le lendemain, elle entendit le bruit d’une chaise de poste, et on frappa à la maison, qui était déjà fermée. L’Indienne sonna, la maison s’é-