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Page:Alméras - Fabre d’Églantine, SIL.djvu/24

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VOS sentiments pour la petite amy Marion, je suis enchanté que vous m’apeliez marnent. Je ne puis pas vous peindre Teffet que m’a causé votre agréable lettre. J’ay senti dans mes entraille que cet entant que j’ay misse au monde, que viendra le moment de la quitter, quel sacrifice j’aurai affaire. Mes consollations seras de la voir avec un épousquilluy seratouttesa félicité. Cela me mettras au comble de tous mes shoits. Aussi je vous dire que comme vous me mandé de conserver votre bien-aimé, elle nest malade que lorsque vous ne luy donné point de vos nouvelle. Par conséquent, je vous prie avec un vif intérêt de nous en donné le plus souvent que vous lepourré...

(( Vve PouDON (1). »

Dans une autre lettre, du 27 décembre 1776, la veuve Poudon assurait à Fabre d’Églantine que ni de sa part, ni de celle de sa fille, il ne devrait pas craindre de « chanchement ». Les promesses faites seraient tenues. « Je vois, ajoutait cette excellente mère, que sest le moment de ne rien desgaisser. Vous as- (1 Le 2 février, une amie de Sophie Poudon écrivait à Fabre d’Eglantine avec quel plaisir avait été reçue sa cassette : « En vérité il n’j' a que vous qui puissiez faire des galanteries de cette espèce, et l’aimable Sophie a bien raison de dire que son ami est unique dans tous les genres.

« Je suis fâché de ne pouvoir vous rendre touttes les folies que notre amie a fait à l’ouverture delà caisse, ne m’j- étant pas trouvée elle sait chargée de ce soin. Nous avons beaucoup ris de l’envie que vous avez eue de vous enfermer dans cette boitte, avoué que rien n’aurait été aussi plaisant, si l’on vous eut déballez, surtout en présence du chanoine, mais vous ne pourriez, dites-vous, servir d’étrennes à tout le monde ; quatre femmes... oh. je conviens que le nombre est excédent. »