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Page:Améro - Les aventuriers de la mer.pdf/13

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LES AVENTURIERS DE LA MER


l’ouragan, les rochers sur lesquels s’échouent les navires, la nuit noire des collisions qui les font sombrer, les ciels qui s’empourprent de la lueur des incendies, les navires écrasés dans les blocs de glaces des mers polaires — vagues devenues montagnes ! — au milieu d’hivers qui ne sont qu’une nuit froide de plusieurs mois.


Navires à rames des Romains.

Le drame ce n’est pas seulement le naufrage ; c’est encore le combat sur le liquide élément : le duel entre deux vaisseaux, qui ne veulent ni l’un ni l’autre amener leur pavillon, l’abordage sanglant, les batailles rangées, escadre contre escadre, la poursuite du corsaire, l’abordage du flibustier, du pirate barbaresque ou malais. Le drame c’est Xercès faisant fouetter de verges les flots de la mer qui avaient englouti les navires montés d’une multitude armée qu’il conduisait à l’asservissement de la Grèce, c’est Salamine, ce sont les navires à rames des Romains et des Carthaginois aux prises pour une guerre d’extermination, c’est Actium, ce sont les légères barques servant aux incursions des Sarrasins, les