entreprise, et c’est seulement en mars 1865 que s’assemblait pour la première fois le conseil d’administration de la future Société, sous la présidence de l’amiral Rigault de Genouilly.
Reconnue comme établissement d’utilité publique, le 17 novembre
suivant, la Société centrale développa son programme, qui était de porter assistance aux naufragés, de propager les moyens de sauvegarder
Pose d’un appareil de sauvetage.
les navigateurs en danger, d’étudier les causes des sinistres maritimes,
ainsi que les mesures à prendre pour en diminuer le nombre. Pour
remplir cette mission, il fallait deux choses, un matériel spécial et des
ressources financières importantes.
Après des études approfondies, la Société adopta le modèle du « Life boat » anglais qui possède les deux conditions indispensables au service du sauvetage : le redressement immédiat du canot s’il chavire, et l’évacuation automatique de l’eau si un coup de mer le remplit.
La Société, pour les points du littoral où il n’y aurait pas assez de marins pour former l’équipage d’un canot, adopta les porte-amarres, canons et fusils, les flèches, etc., inventés par M. Delvigne, et en confia le service aux préposés des douanes. Elle adressa un appel qui ne demeura pas sans écho, aux ministères de la Marine, des Travaux publics et des Finances, aux conseils généraux, aux Chambres de com-