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LES AVENTURIERS DE LA MER


porter de précieuses observations sur le genre d’ouragan avec lequel il s’était trouvé aux prises. M. Louis Pagel a publié, depuis, les savantes remarques faites par lui sur les cyclones. Elles ont pris place à côté des remarquables travaux de Peltier, du lieutenant Maury, de Piddington, de Redfield, de Reid, qui ont étudié la loi des tempêtes.

D’autres cyclones n’ont pas entraîné non plus la perte des navires atteints dans leurs tourbillons ; tel est le cyclone essuyé le 10 octobre 1871 par l’Amazone, commandé par M. Riondet, capitaine de frégate ; ce vaisseau-transport venait de la Martinique quand il fut assailli dans le nord-est de la Désirade, — l’une des îles du groupe de la Guadeloupe ; — tel est encore le cyclone rencontré dans les parages du cap Vert — qui est, on le sait, le point le plus avancé du littoral dans l’Afrique occidentale, par la corvette cuirassée l’Atalante, montée par l’amiral baron Roussin (7 septembre 1872) ; — le cyclone de l’Héligoland, corvette de guerre autrichienne ayant quitté l’île de Sainte-Hélène pour se rendre à Gibraltar (17 octobre 1874).