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Page:Amaury-Duval - L’Atelier d’Ingres.djvu/273

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L’ATELIER D’INGRES

la faculté de juger, à part le talent, celui qu’ils vont admettre parmi eux et avec lequel ils devront avoir de constantes relations. Il n’y a pas besoin d’insister là-dessus.

Mais lorsqu’après une première visite, vous êtes connu de tous les membres de la société dans laquelle vous briguez l’honneur d’entrer, n’est-il pas bien puéril de renouveler cette visite chaque fois que vous vous présentez, et votre insistance apparente ne devient-elle pas une corvée pénible pour celui qui reçoit la visite et pour celui qui la fait ?

Il me semblerait bien simple qu’une fois la première démarche accomplie, et votre nom inscrit sur la liste de la section, vous fussiez considéré dès lors comme candidat pour les autres nominations à venir.

Lorsque l’Académie viendrait à perdre un de ses membres, son rôle consisterait à chercher dans la liste des candidatures, et à nommer après discussion celui des candidats qui lui paraîtrait le plus digne.

Je trouverais quelque chose de plus honorable à une nomination ainsi faite ; ces visites, qui, renouvelées, deviennent assez humiliantes, n’auraient plus de raison d’être, et il suffirait qu’à chaque vacance, les candidats écrivissent à l’Académie pour appeler son attention sur les tra-