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Page:Amiel - Grains de mil, 1854.djvu/27

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La mousse
Qui repousse
Attend l’or du grillon ;
La rose,
Fraîche éclose,
Rêve au bleu papillon.

Mais, fidèle
Hirondelle,
Au nid toi qui reviens,
La tristesse
M’oppresse……
Où donc sont tous les miens ?

L’eau sans ride
Et limpide
Ouvre de ses palais,
Où tout brille
Et frétille,
Les réduits les plus frais.

Sur la branche
Qui penche,
Vif, l’écureuil bondit ;
La fauvette
Coquette
Se lustre dans son nid.