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Page:Anatole France - L’Anneau d’améthyste.djvu/343

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XVIII


Madame de Bonmont n’eut point de peine à réunir chez elle Raoul Marcien et M. l’abbé Guitrel. La rencontre fut telle qu’on pouvait l’espérer. M. l’abbé Guitrel avait de l’onction. Raoul avait du monde et savait ce qu’on doit à l’Église.

— Monsieur l’abbé, dit-il, je suis d’une famille de prêtres et de soldats. Moi-même j’ai servi ; c’est vous dire…

Il n’acheva pas. M. Guitrel lui tendit la main et répliqua en souriant :