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Page:Anatole France - L’Anneau d’améthyste.djvu/90

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III


Fuyant la pluie soudaine qui les avait surprises devant les fossés du château, madame Jules de Bonmont et madame Hortha coururent, par le chemin de ronde, jusqu’au porche dont la voûte surbaissée portait à sa clef le paon de la famille éteinte de Paves. M. de Terremondre et le baron Wallstein ne tardèrent pas à les rejoindre. Tous quatre ils reprenaient leur souffle.

— Et l’abbé ? demanda madame de Bonmont. Arthur, tu as laissé l’abbé dans la charmille ?