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Page:Anatole France - L’Orme du mail.djvu/7

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gieuse du diocèse. Je suis touché, monseigneur, des marques d’intérêt que vous voulez bien accorder à mes travaux apostoliques. Hélas ! il y a longtemps déjà que je monte dans la chaire de vérité. En 1880, je donnais à M. Roquette, élevé depuis lors à l’épiscopat, mes sermons quand j’en avais trop.

— Ah ! s’écria monseigneur en souriant, ce bon M. Roquette ! Étant allé, l’année dernière, ad limina apostolorum, je rencontrai une première fois M. Roquette qui se rendait plein de joie au Vatican. Je le retrouvai huit jours après dans la basilique de Saint-Pierre, où il puisait les consolations dont il avait besoin après s’être vu refuser le chapeau.

— Et pourquoi, demanda M. Lantaigne d’une voix qui sifflait comme un fouet, pourquoi la pourpre se serait-elle abattue sur les épaules de ce pauvre homme, médiocre par les mœurs, nul par la doctrine, ridicule par l’épaisseur de son esprit et recommandable seulement pour avoir mangé du veau avec