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Page:Anatole France - La Rôtisserie de la reine Pédauque.djvu/217

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doctes hommes, et j’apporte ma pierre au monument de la véritable histoire qui est celle des maximes et des opinions, plutôt que des guerres et des traités. Car, monsieur, la noblesse de l’homme…

Catherine reprit :

Je sais bien qu’on murmurera,
Que Paris nous chansonnera ;
Mais tant pis pour le sot vulgaire !
Laire lan laire.

Et mon bon maître disait cependant :

—… Est la pensée. Et à cet égard il n’est pas indifférent de savoir quelle idée cet Égyptien se faisait de la nature des métaux et des qualités de la matière.

M. l’abbé Jérôme Coignard but un grand coup de vin pendant que Catherine chantait encore :

Par l’épée ou par le fourreau
Devenir duc est toujours beau,
Il n’importe la manière.
Laire lan laire.

— L’abbé, dit M. d’Anquetil, vous ne buvez pas, et de plus vous déraisonnez. J’étais, en Italie, dans la guerre de succession, sous les ordres d’un brigadier qui traduisait Polybe.