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Page:Anatole France - Le Jardin d’Épicure.djvu/122

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LE JARDIN D'ÉPICURE

et l’on sait le peu que valent les images quand ce n’est pas un poète qui les assemble. Mais j’ai voulu donner à entendre que, dans le langage, la simplicité belle et désirable n’est qu’une apparence et qu’elle résulte uniquement du bon ordre et de l’économie souveraine des parties du discours.

Ne pouvant concevoir la beauté indépendante du temps et de l’espace, je ne commence à me plaire aux œuvres de l’esprit qu’au moment où j’en découvre les attaches avec la vie, et c’est le point de jointure qui m’attire. Les grossières poteries d’Hissarlik m’ont fait mieux