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Page:Anatole France - Le Jardin d’Épicure.djvu/184

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LE JARDIN D'ÉPICURE

l’administra. Elle ne put témoigner que par le mouvement de ses yeux de la piété avec laquelle elle recevait les sacrements des morts. »

Ce petit récit me fut fait avec une admirable simplicité. La mort est l’acte le plus important de la vie religieuse. Mais l’existence cénobitique y prépare si bien qu’il ne reste pas plus à faire en ce moment-là qu’en tout autre. On redresse un cierge qui s’égouttait et l’on meurt. Il n’en fallait pas plus pour compléter une sainteté minutieuse.