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Page:Anatole France - M. Bergeret à Paris.djvu/187

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ne fut point heureuse dans son existence privée et elle vit autour d’elle les méchants triompher aux applaudissements des ignorants et des lâches. Je crois qu’elle aurait écouté avec sympathie ce que je vais lire, quand ses oreilles n’étaient pas de marbre.

Et M. Bergeret, ayant déployé son journal, lut ce qui suit :


le bureau


« Pour se reconnaître dans toute cette affaire, il fallait, à l’origine, quelque application et une certaine méthode critique, avec le loisir de l’exercer. Aussi voit-on que la lumière s’est faite d’abord chez ceux qui, par la qualité de leur esprit et la nature de leurs travaux, étaient plus aptes que d’autres à se débrouiller dans des recherches difficiles. Il ne fallut plus ensuite que du bon sens et de l’attention. Le sens commun suffit aujourd’hui.