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Page:Anatole France - M. Bergeret à Paris.djvu/382

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de nos ennemis, adversaires et de tous contrepensans, contredisans et contre-agissans. Est visible et apparent que dis apaisement de tous aultres que nous, apaisement de police et magistrature à nous opposée et contraire, apaisement des paisibles officiers civils investis de fonctions et pouvoir pour prévenir, contenir, réprimer et refréner trublionnage, apaisement de justice et loi dont sommes menacés. Voulons que soyent ceux-là plongés dans profond et mortel apaisément ; voulons pour quiconque n’est Trublion gouffre et abyme d’apaisement et repos sempiternel. Requiem æternam dona eis, Domine. Voilà que nous voulons ! Demandons pas apaisement nostre. Sommes pas apaisés. Quand chantons requiescat, est-ce pour nous ? N’avons pas envie de dormir. Quand on est mort, c’est pour longtemps. Nos qui vivimus, donnons la paix à autrui, non en ce monde, ains dans