— Je vous connais, monsieur Bergeret.
— Vraiment ?
— Oui, oui, je vous connais… Monsieur Bergeret, vous avez fait tout de même quelque chose qui n’est pas ordinaire… Ça ne vous fâche pas que je vous le dise ?
— Nullement.
— Eh bien vous avez fait quelque chose qui n’est pas ordinaire. Vous êtes sorti de votre caste et vous n’avez pas voulu frayer avec les défenseurs du sabre et du goupillon.
— Je déteste les faussaires, mon ami, répondit M. Bergeret. Cela devrait être permis à un philologue. Je n’ai pas caché ma pensée. Mais je ne l’ai pas beaucoup répandue. Comment la connaissez-vous ?
— Je vais vous dire : on voit du monde, rue Saint-Jacques, à l’atelier. On en voit des uns et des autres, des gros et des maigres. En rabotant mes planches, j’entendais Pierre qui disait : « Cette canaille de Ber-