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Page:Ancelot - Les salons de Paris : foyers éteints.djvu/195

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M. Hochet, ancien ami de madame de Staël.

M. Sainte-Beuve, cet écrivain si spirituel et cet historien charmant de toutes les gloires littéraires de notre pays ; mais il cessa d’y venir plusieurs années avant que le salon se fermât.

E. de Loménie, cet aimable professeur qui est un écrivain distingué.

Peu de femmes venaient habituellement aux petites réceptions de quatre heures ; on n’y voyait guère que madame le Normand, nièce de madame Récamier, charmante femme remplie d’un mérite réel. Elle faisait les honneurs de la maison de sa tante et contribuait à l’agrément de la société, ainsi que son mari, dont la conversation est des plus aimables et des plus intéressantes.

Plus rarement venaient ensuite quelques grandes célébrités littéraires et politiques, telles que M. de Tocqueville, cet illustre écrivain qui comprend également le passé et l’avenir de la France, et qui, étranger à toute intrigue ambitieuse, ne porte au cœur que l’amour du bien ; M. de Salvandy, loué par les larmes qui entourèrent ses funérailles ; M. Pasquier, M. Lebrun, M. de Montalembert, M. de Falloux, et bien d’autres : car, dès