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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/106

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ci comment se doit faire cette décoction : Prenez une poignée de feüilles de mauve & de guimauve, demi-poignée de fleurs de pas d’âne, demi once de graines de lin, & trois gros de graines de fénoüil ; faites boüillir le tout dans une livre d’eau commune pendant un demi-quart d’heure ; puis le coulez par un linge, & dans la colature, jettez un demi-gros de sucre de Saturne. Au reste, il est bon de purger avec un peu de manne délayée chaudement dans de l’eau de fumeterre, & de scabieuse ; l’usage du thé ne doit pas être oublié.

4o. Le Grain de Grêle.

Il se produit quelquefois, entre les membranes de la paupiere supérieure, une petite tumeur luisante, mobile, ronde, dure, & indolente, de la grosseur d’un pois, laquelle tient à une queuë extrêmement mince, & ressemble en quelque sorte, par sa figure, à un grain de grêle ; cette tumeur ne menace d’aucun danger, pourvu qu’on ne l’irrite point, par des remèdes faits mal-à-propos. On en voit même qui après avoir duré quelques années se dissipent sans remêdes. Il faut éviter dans le traitement