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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/195

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avoir le visage caché, & quand on rentre chez soi, ne point s’approcher trop promptement du feu ; 7o. Recourir à des frictions douces de tout le corps, pour conserver ou pour procurer au sang une libre circulation. Car lorsque le sang circule avec liberté, que son cours n’est ni trop lent ni trop rapide, & que par conséquent les sucs nourriciers qui se distribuent aux parties, ne s’y arrêtent ni trop ni trop peu, le teint est toujours frais, pourvû que les sucs nourriciers dont je parle, soient bien conditionnés, ce qu’on obtient en observant un bon régime de vivre.

En suivant les regles ci-dessus, on peut prévenir, ou corriger la flétrissure du teint ; mais pendant la jeunesse seulement ; car de se figurer qu’il y ait des secrets pour en garantir la vieillesse, c’est une puérilité. Je me souviens, à ce sujet, de ce que j’ai rapporté dans le Journal des Sçavans[1], touchant une prétenduë eau de beauté. On ne sera peut-être pas fâché que j’insere ici cet article au lieu d’y renvoyer. La prétenduë eau de beauté dont il s’agit, est annoncée par un Mémoire imprimé à Paris chez la veuve Mergé ruë saint

  1. Journal du Lundi 3. Aoust, année 1723.