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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/201

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que dans la premiere jeunesse. Cette herbe est apparemment du nombre de celles que l’Auteur dit avoir si heureusement trouvées, & dont, s’il faut l’en croire, il compose sa chimere, je veux dire son eau de beauté.

C’est assez nous arrêter à cet article concernant la puérile imagination de pouvoir empêcher les rides & les flétrissures de la vieillesse : Je reviens à l’avis que j’ai donné ci-devant, pag. 183. touchant les frictions du corps, ausquelles on peut recourir, pour conserver ou pour procurer au sang, une certaine aisance dans sa circulation, & favoriser par ce moyen, la fraîcheur du teint, & je dis que les frictions douces contribuant, comme elles font, à cette libre circulation, ne peuvent être que très-favorables au teint ; car lorsque le sang circule bien, c’est-à-dire ni trop lentement, ni avec trop de précipitation, ne trouvant dans son cours, aucun empêchement à cette médiocrité, soit de la part des humeurs, soit de la part des vaisseaux, le teint s’en ressent toûjours, & on ne sçauroit alors l’avoir mauvais. Le teint annonce la bonne ou la mauvaise santé ; & cette bonne ou mauvaise santé dépend de la maniere facile ou dif-