Aller au contenu

Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/272

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

3o. Composer de petites pastilles comme s’ensuit, & en faire fondre quelques-unes sur la langue.

Mucilage de gomme Adragant, préparé avec l’eau rose, deux onces. Bol-armen, six gros. Racine de grande consoude en poudre, quatre gros. Sucre candi rouge, une quantité suffisante.

Le sucre candi rouge qui entre dans ces deux composés, étant fait, comme il l’est toûjours, avec la moscouade rouge, est beaucoup meilleur pour la poitrine, quoiqu’en disent quelques Pharmaciens, que le sucre candi blanc, celui-ci étant fait avec le sucre blanc rafiné.

4o. Boire souvent de la ptisanne faite avec l’orge & la reglisse, sans chien-dent ; & tous les matins un petit boüillon au veau où l’on ait fait dissoudre un gros de blanc de baleine.

5o. Se gargariser tous les jours, deux ou trois fois les matins, avec du syrop de meures, battu dans un verre d’eau tiede, ou bien avec du syrop d’érysimum, battu de même. La dose de l’un & de l’autre, est d’une cuiller à caffè.

6o. Ne jamais souffrir de froid, sur-tout à la tête & à la poitrine.

7o. Se baigner souvent les pieds dans de l’eau médiocrement chaude.