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Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/1066

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sont incapables de connoître la bonté des choses ; ou s’ils la connoissent, qui ne sont pas bien aises de la sentir dans les ouvrages des autres, & qui se rabattent sur les paroles, pour se consoler de l’approbation qu’ils n’osent refuser aux choses.

Que coutoit-t-il de dire : pour éviter tous ces qui : on trouvera que ce sont gens dont tout le discernement est borné aux paroles, & qui étant incapables de connoître la bonté des choses, ou fâchez de la sentir dans les ouvrages des autres, se rabattent sur les paroles pour se consoler de l’approbation qu’ils n’osent refuser aux choses : il n’y a en tout cela qu’un qui.

IV. Exemple[1].

Quoy que l’accoûtumance à prendre de certaines peines les rende presque insensibles, elles ne laissent pas de fatiguer à la

  1. P. 256.